Clé Solenopsis

CLE OUVRIERES

L'ouvrière de S. gallica Sant. est inconnue.

1 Sillon entre le mésonotum et l'épinotum très net, plus ou moins enfoncé, rebordé, au moins vers l'épinotum, par un bourrelet saillant. Taille des major : 2,2 à 3 mm, leur tète souvent plus foncée que le reste du corps.
  Sillon méso-épinotal visible ou non, mais étroit, non enfoncé, sans bourrelet postérieur en avant de l'épinotum. Tête des major presque toujours de même couleur que le thorax.

 

2 Dents clypéales principales très développées, leur longueur égalant au moins la moitié de leur intervalle, dont le bord est concave ou anguleux. De chaque côté, des dents latérales aiguës. Région méditerranéenne.
  Dents principales moyennes ou faibles, égalant au plus un demi-intervalle. Bord de l'intervalle rectiligne ou peu concave. Dents latérales souvent faibles ou nulles. Toute la France.

 

3 Taille des major : 3 mm. Tête brune, à côtés convexes, sa ligne médiane sans ponctuation. Var et Alpes-Maritimes.
S. robusta
  Major : au plus 2,5 mm. Tête à côtés rectilignes, avec ou sans ligne lisse.

 

4 Intervalle entre les dents clypéales régulièrement concave. Major : 2,5 mm, tête jaune-orangé, avec une ligne médiane lisse peu nette. Alpes-Maritimes, Corse, Italie.
S. nicaeensis
  Intervalle plus ou moins anguleux

 

5 Une saillie dentiforme entre les deux dents principales, qui sont arquées vers l'intérieur. Major : 2,2 mm. Tête jaune-orangé, sans ligne lisse, un peu rétrécie vers l'avant. "Var et Alpes-Maritimes, commun.
S. provincialis
  Pas de saillie médiane. Tête avec ligne lisse et non rétrécie vers l'avant. Espagne et Pyrénées-Orientales, rares.

 

6 Dents principales arquées vers l'intérieur, chacune avec une saillie anguleuse à sa base. Epinotum court, ses deux faces égales, l'angle entre elles portant de chaque côté un petit tubercule saillant. Major : 2,2 mm, tête jaune brun.
S. duboscqui
  Dents presque droites, leur intervalle anguleux (flg. 166). Epinotum à face supérieure plus grande que la face déclive, sans tubercules. Major : 2,5 mm, tête jaune-orangé.
S. laevithorax

 

7 Epinotum, vu de profil, en angle obtus, sa face supérieure 2 fois plus longue que la déclive, qui est souvent un peu concave. Dents principales nulles ou égales au plus au quart de leur intervalle, les laté­rales absentes. Major : 2,3 à 2,8 mm, tête souvent brun jaunâtre. Toute la France, commun, atteint 1 200 m en montagne.
S. monticola
  Epinotum arrondi ou en angle droit, ses deux faces sensiblement égales. Dents principales aiguës, égales au tiers de leur intervalle, les latérales souvent nettes. Major : au plus 2,2 mm, tête jaune ou jaune-orangé, rarement brun roussatre. Centre et Midi, dépassant parfois 1 300 m en montagne.

 

8 Dents clypéales aiguës, les latérales toujours nettes. Face déclive de l'épinotum plus ou moins concave de profil. Tête ponctuée, sans ligne médiane lisse, de couleur jaune d'or. Surtout région méditerranéenne et Pyrénées (commun), mais trouvé aussi à Lyon, dans le Doubs et en Suisse.
S. banyulensis
  Dents principales fortes, mais obtuses, les latérales souvent effacées. Face déclive convexe. Tête lisse, souvent colorée en brun roussatre. Ile de Port-Cros (Var).
S. balachowskyi

 

9 Taille des major supérieure à 2 mm. Tête très ponctuée, à ligne médiane lisse. Épinotum en angle droit émoussé, sa face supérieure 2 fois plus longue que la déclive. Dents clypéales latérales souvent nulles.
  Taille : au plus 2 mm. Tête lisse, à points espacés. Épinotum court, très arrondi, sans faces distinctes. Dents latérales généralement présentes. Rares, méditerranéennes.

 

10 Taille : 1,5-2,4 mm. Tête à côtés parallèles. Dents droites ou émoussées. Toute la France, commun.
S. fugax
  Taille : 1,7-2,7 mm. Tête élargie vers l'avant. Dents principales incurvées vers le centre du clypeus. Pyrénées-Orientales, rare.
S. rugosa

 

11 Yeux à 4-6 facettes. 4 dents clypéales droites, fortes, aiguës, leur intervalle rectiligne. Var, rare.
S. pygmaea
  Yeux à 0-2 facettes. Intervalle des dents principales bien concave.

 

12 Dents centrales larges, obtuses. Tête de proportions normales. Alpes- Maritimes.
S. richardi
  Dents droites, aiguës. Tête très allongée. Corse.
S. orbula

CLE REINES 

Les femelles des S. robusta, provincialis, duboscqui, laevithorax, rugosa, pygmaea, richardi et orbula sont encore inconnues.Cette caste est la plus homogène et la plus délicate à bien déterminer.

1 Tête et thorax ocreux, peu ponctués, gastre jaune clair. Ailes enfumées. Alpes-Maritimes, rare.
S. gallica
  Tête et thorax bruns ou noirs, gastre brun.

 

2 Épinotum arrondi ou plan en dessus, sans angle. Vertex arrondi, sans angles postérieurs nets. Toute la France.
 

Épinotum à profil dorsal anguleux. Vertex généralement pourvu d'angles nets. Midi surtout.

 

3 Tête fortement striée en long. Postpétiole à côtés arrondis. Nervures alaires jaunâtres. 5,6 à 6 mm. Commun, atteignant le Jura.
S. banyulensis
  Tête sans stries, sauf près du milieu. Postpétiole anguleux latéralement. Nervures noirâtres. 6,3 à 6,6 mm. Alpes-Maritimes, commun, Corse.
S. nicaeensis

 

4 Tête et thorax brun roux, mésonotum et épinotum lisses, tête à gros points espacés. Petite taille : 3,8 à 4 mm. Ile de Port-Cros (Var).
?
  Tête et thorax noirs ou brun foncé, taille supérieure à 4,6 mm. Communs partout.

 

5 Tête et mésonotum assez densément ponctués. Une aire lisse au milieu de la tête. Clypéus à 2 ou 4 dents, parfois fortes. Taille : 6-6,4 mm.
S. monticola
  Tête à points espacés, milieu du mésonotum presque lisse. Clypéus à 2 dents, généralement peu développées. Taille : 4,7-6 mm.
S. fugax

CLE MÂLE

Les mâles des S. robusta, provincialis, gallica, laevithorax, pygmaea, richardi et orbula sont encore inconnus. Toutes les espèces connues sont noires ou brun foncé.Cette caste est la plus facile à identifier : bien que les pièces génitales ne soient pas encore décrites, la tête et le mésonotum offrent des caractères très stables et commodes à voir :

1 Vertex bien arrondi en arrière. En avant du mésonotum, deux bourrelets ou 4 sillons longitudinaux très marqués. Pétiole et postpétiole entièrement lisses sur le sommet des nœuds, parfois striés latéralement. Surtout Midi.
  Vertex très tronqué en arrière. Pétioles souvent striés ou rugueux. Avant du mésonotum sans bourrelets nets, sauf chez fugax.

 

2 Avant du mésonotum en ogive, avec 4 sillons. Ocelle antérieur rond. Nœud du pétiole arrondi. Pyrénées-Orientales, rare.
S. duboscqui
  Avant du mésonotum arrondi, avec deux forts bourrelets. Ocelle antérieur généralement plus large que long. Nœud du pétiole aigu. Midi et Jura, commun.
S. banyulensis

 

3 Pétioles entièrement et régulièrement striés. Ocelle médian piriforme, entouré d'une dépression circulaire qui atteint les ocelles postérieurs. Pyrénées-Orientales, rare.
S. rugosa
  Pétioles lisses ou ponctués. Ocelle médian rond ou ovale, pas de dépression circulaire.

 

4 Ocelle médian proche de la ligne joignant les bords postérieurs des yeux, dont il est séparé par son diamètre ou moins. Au moins la moitié du mésonotum finement striée en long.
  Ocelle médian séparé par 3 fois son diamètre de la ligne postérieure des yeux. Au moins une zone postérieure du mésonotum lisse, le reste généralement lisse ou ponctué.

 

5 Pétioles très ponctués. Joues souvent planes ou concaves, au moins sous les yeux. Taille : 4,5 à 4,7 mm, couleur noire. Alpes-Maritimes, commun. Corse.
S. nicaeensis
  Pétiole lisse, postpétiole bossue de rugosités. Joues convexes. Taille : 3,2-4.3 mm, couleur brune. Toute la France.
S. fugax

 

6 Taille : 4,4 à 4,8 mm. Mésonotum lisse ou ponctué, ainsi que les pétioles.
  Taille : 4,0 à 4,4 mm. Mésonotum, côtés de l'épinotum et pétioles finement striés. Ile de Port-Cros (Var).
S. balachowskyi

 

7 Mésonotum ponctué-chagriné, sauf dans une petite zone médiane et une petite zone postérieure qui sont lisses. Ocelle médian variable, sou­vent petit et arrondi. Pétioles lisses, côtés de l'épinotum striés ou chagrinés. Probablement toute la France, commun.
S. monticola
  Mésonotum en grande partie lisse. Ocelle médian très gros, plus large que long. Côtés de l'épinotum et des pétioles à gros points. Pyrénées- Orientales, rare.
S. laevithorax

 

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