Aphaenogaster gibbosa
(Latreille, 1798)
Ouvrières
Tête allongée chez les petites ouvrières, presque aussi large que longue chez les grands exemplaires, mate en entier ou parfois vaguement luisante vers la base, densément ridée, rides un peu plus fortes et plus régulières vers l'avant, scape dépassant le bord postérieur de la tête. Thorax tantôt presque mat et légèrement rugueux, tantôt presque lisse et assez luisant; épines courtes et larges. Pédoncule un peu luisant. Gastre luisant. Pilosité pâle, éparse, bien visible ; corps d'un brun noirâtre, appendices bruns.
Long. 3,5-7 mm.
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Reines
Tête très mate, un peu plus longue que large, ruguleusement ridée. Thorax de la largeur de la tête.
Mésonotum luisant, un peu renflé en avant et au scutellum ; épines larges, médiocrement longues. Pédoncule chagriné, le nœud du pétiole anguleux. Gastre luisant. Corps d'un brun noirâtre, appendices bruns; pilosité pâle, très visible.
Long. 7,8-8,5 mm.
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Mâle
Tête mate, à peu près aussi large que longue; mésonotum lisse, hypertrophié, profil du scutum dessinant un demi-cercle ; derrière le scutellum profil du corselet faisant une chute rapide, puis se prolongeant horizontalement en pédoncule un peu étranglé en avant et rétréci vers le pétiole, épinotum inerme. Nœud du pétiole allongé. Gastre luisant. Corps d'un brun noir, appendices bruns, ailes légèrement lavées de jaune grisâtre.
Long. 3,1-3,5 mm.
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Centre et Midi de la France, à partir de Dijon. Espagne. Les sexués en juillet.
Bibliographie
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE - LES FOURMIS DE FRANCE ET DE BELGIQUE par J. Bondroit. 1918