Aphaenogaster senilis
(Mayr, 1853)
Ouvrières
Tête fort allongée, très mate, scape dépassant le bord postérieur de la tète. Thorax mat, épines obliques, grêles et courtes ou assez courtes; pédoncule mat, nœud du pétiole élevé, arrondi au sommet. Gastre mat, un peu luisant vers l'extrémité postérieure. Corps noir, tarses bruns, mandibules et funicule d'un brun obscur; pilosité pâle, assez épaisse, abondante sur le corps et les pattes ; scape orné d'une pubescence décollée, presque pileuse.
Long. 6,7-7,3 mm.
 |
 |
Mâle
Tête mate, sensiblement plus longue que large, rétrécie des yeux à la base qui est arrondie; mésonotum mat, déprimé; épinotum luisant dans sa partie dorsale, dessinant une chute oblique du scutellum à la naissance de deux très larges épines sinuées à leur face supérieure. Pédoncule peu luisant ; pétiole assez épais à noeud formant un angle très net, presque droit. Gastre luisant. Corps noir, genoux et extrémité des appendices bruns, ailes hyalines à nervures assez pales ; pilosité pâle, abondante au corps et aux pattes, longue surtout au gastre et au pédoncule.
Long. 5-5,8 mm.
L'ouvrière est remarquable par les épines petites, grêles et le nœud du pétiole arrondi; le mâle, par le pétiole épais et très nettement anguleux. Les espèces voisines ont la Reine ressemblant à l'ouvrière.
 |
 |
Reines
 |
 |
Cette espèce est fort commune aux environs de Banyuls (Pyrénées-Orientales). Espagne et Portugal, Sardaigne. Fourmilières souterraines, souvent fort peuplées ; sexués en septembre et octobre.
Bibliographie
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE - LES FOURMIS DE FRANCE ET DE BELGIQUE par J. Bondroit. 1918
