Camponotus lateralis
(Olivier, 1792)
Ouvrières
L. 3,3-6,9 mm. Tête, scape et base du funicule rouge clair chez les petites ouvrièrez un peu tachés de brun chez les grosses. Pronotum, tibias et tarses en partie rougeâtres. Corps et tête assez luisants.
Major
![]() |
![]() |
Minor
![]() |
![]() |
Reine
L. 8,5-9 mm. Couleur de 1'ouvrière major, tète et pronotum d'un rouge assez sombre, avec taches brunes.
![]() |
![]() |
Mâle
L. 5-7,3 mm. Entièrement noir et assez luisant, même sur la tête. Pattes et antennes noires ou brun très foncé. Stigma et nervures jaunâtres.
![]() |
Surtout commun dans la région méditerranéenne, jusqu'en Asie Mineure, ne la dépasse au Nord que dans le sud du Massif Central. A chercher aussi dans les vallées de la Drôme et les Pyrénées-Orientales. Tout le bassin méditerranéen et la plupart des îles. Très répandu, car il peut se transporter avec du bois. Ne dépasse guère 900 m en montagne.
Biologie
Niche très souvent dans les rameaux secs et sous l'écorce des arbres, et, quand il se trouve sous les pierres, c'est presque toujours au pied d'un tronc. Abondance maximum dans les bois de Chênes plus ou moins humides. Sociétés peu nombreuses, contenant souvent dès l'hiver des sexués ailés, qui n'émigrent qu'au début de l'été. Omnivore, mais recherche beaucoup les Pucerons. Sa couleur le fait ressembler au Crematogasier scutellaris, avec lequel ses colonnes sont souvent mêlées sur les troncs. La fréquence de cet Insecte dans les forêts de Chênes verts, denses et très anciennes, des îles de Port-Cros et de Majorque (F. Bernard, 1956), donne à penser qu'il fait partie, comme C. sylvaticus, d'une faune forestière primitive. Il faut la rechercher dans les îles, car les forêts continentales, plus sèches et toujours incendiées dans le passé, offrent un peuplement très banal, à dominance de Pheidole et Plagiolepis ou de Lasius.
Bibliographie
LES FOURMIS D'EUROPE - FRANCIS BERNARD