Epimyrma vandeli

(Santschi, 1924)

Ouvrières

Très probablement disparue.

   

Reines

Brun roussâtre, antennes et pattes en entier jaunes. C'est le plus sculpté de nos Epimyrma : fortes rides, réticulation très visible sur la tête, plus effacée sur le thorax. 
L. 2,8-2,9 mm.

   

Mâle

Inconnu

 

Tarn-et-Garonne : Miramont-de-Quercy, Touffailles, en juillet-août (Vandel) ; Var : Saint-Raphaël, avril (F. Bernard) ; Maroc : forêt de Mamora, à 50 km NW de Rabat (F. Bernard).

Biologie

Avec T. recedens sous les écorces de Chênes (Miramont, Maroc) ou dans les fentes des schistes (Saint-Raphaël). Vandel (1927) a réussi à observer l'installation d'une reine Epimyrma dans une société de Temnothorax : le parasite est attaqué par les ouvrièresde l'hôte, se défend et en tue plusieurs à l'aide de son aiguillon très développé, jusqu'à ce qu'elle ait atteint la reine de Temnothorax, qu'elle pique et met à mort. Elle doit ensuite, peu à peu, être adoptée par son hôte. Une des fourmilières parasitées contenait seulement 2 nymphes de l'hôte et de nombreuses nymphes reines et mâle de E. vandeli, reconnaissables à leur taille plus faible et à leurs antennes pourvues d'un article de moins. Le nid vu par moi à Saint-Raphaël contenait des larves (indéterminables), une douzaine d'ouvrières de Temnothorax, une reine d'E. vandeli (nettement moins agile que celle de l'hôte) et la reine morte de Temnothorax.

Bibliographie

Les Fourmis d'Europe - Francis Bernard

 

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