Formica picea

(Leach, 1825)

Ouvrières

L. 4,2-6 mm. Se distingue aisément par le bord supérieur de l'écaillé largement échancré , tandis que l'échancrure est étroite chez fusca et lemani quand elle y existe.

Reine

L. 7-8 mm. Écaille analogue à celle de 1'ouvrière.

   

Mâle

L. 6-7 mm. Clypéus généralement avec 2 dépressions transversales. Corps noir, pattes et genitalia jaune-brunâtre clair. Écaille épaisse, non tran­chante supérieurement.

 

Toute la Norvège : montagnard dans le sud, à toutes altitudes dans le nord. Nord de la Russie et parages de l'Oural (Perm). Existe presque sûre­ment en Suède et Finlande, et se trouvera peut-être dans les hautes régions de Suisse, des Vosges, etc. Signalé du Tibet par Emery (1925), mais Stitz a démenti cette citation, attribuable peut-être à transkaucasica.

Biologie

Bien plus xérophile que l'espèce suivante : picea habite surtout les sols secs, en pente plus ou moins forte, où elle niche sous les pierres comme fusca, plus rarement dans les vieux troncs. Holgersen (1943) signale que l'optimum en Norvège est dans la zone inférieure des forêts de Bouleaux.

Bibliographie


LES FOURMIS D'EUROPE - FRANCIS BERNARD

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