Formica rufibarbis

(Fabricius, 1793)

Ouvrières

L. 4,5-7,5 mm. Teintes rouge clair généralement bien plus développées que chez cunicularia : d'ordinaire, clypéus, mandibules, angles de la face, écaille et plus des 3-4 du thorax sont rouges. Pilosité plus développée aussi.

Reine

L. 6,5-10,5 mm. Clypéus rouge ou noir, mais scape, pronotum et moitié médiane du mésonotum toujours rouges. Il subsiste généralement 3 taches brunes sur le mésonotum et une sur le scutellum.

   

Mâle

L. 8-9 mm. Corps noir mat, antennes entièrement brun foncé, pattes jaune foncé. Armature génitale différente de cunicularia.

 

Distribution européenne et asiatique analogue à celle de cunicularia, mais l'espèce, citée de Sardaigne, n'est pas encore connue de Corse. Contrai­rement à cunicularia, F. rufibarbis manque en Algérie et est présente en Amérique du Nord (rares occidua Wheeler et gnava Buckley). Souvent un peu moins commune que la précédente dans ces stations, et dépassant rarement 1 000 m en montagne. Cependant, Kutter l'a trouvée vers 1 800 m à Saas-Fee (Valais). Le groupe rufibarbis est peut-être originaire d'Asie cen­trale, où abonde aussi F. subpilosa Ruzsky très voisine de rufibarbis.

Biologie

Pas de nymphes nues dans les nids. Comme cunicularia, fréquente volontiers les jardins et prairies, les plages maritimes, et recherche encore plus les lieux ensoleillés. Rare en stations incultes loin des villages : l'Homme a dû contribuer énormément à sa diffusion.

D'après Gôsswald (1951) il n'y a généralement qu'une seule reine par nid.

Bibliographie


LES FOURMIS D'EUROPE - FRANCIS BERNARD

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