Formica transkaucasica

(Nasonov, 1889)

Ouvrières

L. 3,2-5,6 mm. Noir, pas très luisant, souvent brun rougeâtre en entier chez les immatures. Se distingue aisément de la précédente par l'aire frontale luisante et par le 2e article du funicule plus court. Pattes et antennes rougeâtre clair, parfois brunes. Flancs du thorax à pubescence cendrée.

   

Reine

L. 8-9 mm. Noire, peu luisante, sauf l'écaille et la base du gastre qui sont brun rougeâtres. Flancs du thorax également cendrés.

   

Mâle

L. 8,5-9,5 mm. Noir, mat sauf le scutellum, gastre brun foncé, assez luisant, pièces génitales jaune-orangé, tachées de brun. Ailes entièrement enfumées de brun.

 

Rare en France : tourbières du Jura au-dessus de Pontarlier (Vandel), Frasnes (Jura, coll. du Muséum), Pyrénées-Orientales : Bolquère, près de Font-Romeu, altitude 1 700 m (Lichtenstein). Suisse : plusieurs localités, toutes à plus de 1 800 m : Oberalp, tourbières de Roche (Forel). Belgique : Hautes-Fagnes (Bondroit). Sud de l'Angleterre, Prusse rhénane, Scandi­navie (je l'ai capturée à Kirkenes, près de la frontière entre Norvège et U. R. S. S.). Asie froide, Chine, Kamchatka. Remonte à 4 800 m dans l'Hima­laya : c'est la plus haute altitude connue pour une Fourmi dans l'Ancien Monde, mais certains Camponotus des Andes dépassent 5 000 m.

Biologie

Nids peuplés, placés surtout dans les tourbières à Sphaignes : les autres Fourmis fréquentent rarement ce milieu très acide (pH humique : 3 à 5), à l'exception de l'espèce assez rare Leptothorax muscorum. A chercher dans toutes nos montagnes siliceuses, au-dessus de 900 m. Certainement rare ou absente dans les Hautes-Pyrénées, où je l'ai cherchée en vain dans les vastes tourbières de ces régions pendant 6 mois.

Bibliographie


LES FOURMIS D'EUROPE - FRANCIS BERNARD

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