Leptothorax interruptus
(Schenck, 1852)
Ouvrières
Tête mate, très finement chagrinée et ridée, aire frontale mate, clypéus finement ridé. Thorax chagriné, mat, sans suture métanotale, épines divergentes, longues et peu larges, un peu recourbées, intervalle des pointes plus long qu'une épine. Pétiole et postpétiole mats, rarement ce dernier un peu luisant, pétiole robuste, angle du nœud un peu mousse, profil du nœud échancré devant le postpétiole; post¬pétiole plus haut que long, vu par dessus moitié plus large que le pétiole, son point le plus large se trouvant un peu en avant du tiers antérieur d'où il est brusquement rétréci vers l'avant et assez faiblement vers l'arrière. Corps d'un jaune brun généralement assez clair, devant de la tête et partie postérieure du premier segment du gastre plus ou moins rembrunis, massue des antennes brune.
Long. 1,9-2,6 mm.
Reines
Tête mate, densément et peu régulièrement striée, clypéus strié, aire frontale mate. Thorax, sauf le scutellum, densément et très fine¬ment strié, mat, disque du scutellum luisant; épines très fortes, un peu recourbées, leur intervalle très mat. Pédoncule mat, ruguleux, nœud du pétiole plus anguleux que chez l'ouvrière ; corps brun obscur, base des segments du gastre brune, appendices d'un jaune brunâtre sauf la massue des antennes brun foncé, ailes hyalines.
Long. 3,6 mm.
Commun en Belgique dans la vallée de la Meuse il doit se trouver sans doute dans la majeure partie de la France, mais je ne l'ai vu encore que de Dijon (Rouget) et de la forêt de la Massane (Pyr.-Or.);Europe centrale. Niche sous les pierres.
Bibliographie
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE - LES FOURMIS DE FRANCE ET DE BELGIQUE par J. Bondroit. 1918