Myrmica rolandi

(Bondroit, 1918)

Ouvrières

Aire frontale tantôt un peu luisante, tantôt presque mate et fine­ment striée ; tête couverte de fortes rides longitudinales fortement anastomosées sur les côtés; scape fortement arqué vers la base, partie externe de la courbure subanguleuse. Thorax orné de grosses stries irrégulières, impression métanotale très profonde; épines lon­gues et fortes, sensiblement divergentes, écart de leurs pointes aussi long qu'une épine. Pédoncule rugueux, angle antérieur du nœud pétiolaire formant un angle droit ou à peine obtus, postpétiole d'un cinquième environ plus haut que long. Corps d'un brun moyen, un peu rembruni au gastre. 
Long. 3,8-4,5 mm.

   

Reines

Comme l'ouvrière, stries thoraciques fortes, assez régulières, épines un peu plus courtes, thorax parfois rembruni en partie. 
Long. 5,6 mm.

   

Mâle

Diffère du M. specioides par la tête plus rugueuse, visiblement ridée derrière les yeux. Scape un peu moinscourt. 
Long. 5-5,8 mm

 

Pyrénées-Orientales : Banyuls et Font-Romeu ; aussi en Espagne.

L'ouvrière diffère de If. sulcinodis par le scape un peu plus épais, un peu moins anguleux vers la base, les épines plus horizontales et plus divergentes ; par la coloration moins chaude, presque uniforme.

 

Bibliographie :

ANNALES DE  LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE - LES FOURMIS DE FRANCE ET DE BELGIQUE par J. Bondroit. 1918

 

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