Myrmica scabrinodis

Nylander, 1846)

Ouvrières

Aire frontale luisante, parfois légèrement striée; rides cépha-liques fortes ; scape anguleusement coudé vers la base, vu de face pa¬raissant plus ou moins dilaté à la partie supérieure du coude et prolongé en une légère crête, surtout chez les grands individus. Stries thora¬ciques grossières; épines longues, presque droites, très acérées. Pé¬doncule rugueux; pétiole montrant trois plans dans la partie supérieure dont le dernier, incliné vers le postpétiole, est beaucoup plus marqué que chez M. specioides; postpétiole en moyenne d'un cinquième plus haut que long. Corps d'un brun assez chaud, souvent rembruni à la tête et au gastre. 
Long. 4-5,6 mm.

   

Reines

Comme l'ouvrière, de grosses stries assez régulières sur le dessus du thorax, coloration plus foncée. 
Long. 5,2-6,2 mm.

   

Mâle

Varie du brun au noir brunâtre, appendices et surtout massue des antennes plus clairs. Tête chagrinée et ridée; aire frontale mate, scape aussi long ou parfois un peu plus long que les quatre premiers articles du funi-cule, articles 1 à 6 du funicule ornés de poils verticillés peu abondants, un peu plus courts que l'article qui les porte. Épinotum avec deux larges protubérances souvent terminées en angle à peu près droit; pilosité des tibias postérieurs mi-dressée. 
Long. 4,8-5,8 mm.

 

Espèce très commune dans l'Europe continentale; Corse (E. Cor-dier). Les sexués paraissent de juillet à octobre.

Bibliographie

ANNALES DE  LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE - LES FOURMIS DE FRANCE ET DE BELGIQUE par J. Bondroit. 1918

 

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