Pheidole pallidula
(Nylander, 1849)
Ouvrières Minor
Tête le plus souvent à peine plus longue que large, côtés arqués, base faiblement tronquée avec les angles très largement arrondis, quelques rides sur les joues. Promésonotum assez luisant ; épines dressées, très courtes; corps orné de macrochètes, habituellement jaunâtre.
Long. 2,4-2,7 mm.
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Ouvrières Major
Tête énorme, à peine plus longue que large, côtés peu arqués, parfois un peu rétrécie en arrière, scape atteignant le milieu de la distance entre l'œil et le bord postérieur de la tète ou le dépassant à peine ; partie antérieure de la tête fortement ridée Iongitudinalement, milieu et partie postérieure luisants. Thorax assez luisant: épines larges, courtes, redressées. Coloration un peu plus foncée que celle de l'ouvrière.
Long. 3,4-3,9 mm.
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Reines
Tête environ de la largeur du thorax, à peine transverse, den-sément ridée Iongitudinalement, plus ou moins luisante vers l'occiput, hase tronquée; clypeus caréné. Mesonotum lisse et luisant, dents de l'épinotum larges et très courtes. Pétiole grossissant graduellement jusqu'au sommet du nœud qui est anguleux et brièvement arrondi au sommet; postpétiole très large et très court, anguleusement dilaté sur les côtés. Corps d'un brun variable, appendices d'un brun jaune, ailes presque hyalines à nervures pâles.
Long. 7,4- 7,8 mm.
Mâle
Tête plus large que longue, luisante, à base arrondie à partir des yeux, clypeus lisse. Thorax beaucoup plus large que la tête, mesonotum lisse, épinotum finement ruguleux, très obtusément bica-réné. Pédoncule luisant, nœud du pétiole obtus ou presque droit; Gastre lisse. Corps d'un brun châtain avec la tête obscure, appendices pâles, ailes presque hyalines à nervures pâles, tibias pileux.
Long. 4,6-3 mm.
Très commun dans la France méridionale à partir des contreforts méridionaux du massif Central. Région méditerranéenne. Les types sont de Beaucaire et de Montpellier. On trouve fréquemment aux environs de Banyuls une variété d'un brun très obscur.
Obs. Emery place le genre suivant parmi les Pheidolini, mais sa nervation, son pédoncule court et son grand clypeus semblent le rapprocher des Myrmica et Leptothorax.
Bibliographie
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE - LES FOURMIS DE FRANCE ET DE BELGIQUE par J. Bondroit. 1918