Proformica ferreri

(Bondroit, 1918)

Ouvrières

L. 2,8-6,1 mm. se distingue de P. nasuta par les tibias entièrement jaune orangé (très tachés de brun chez nasuta).

Major
Minor

Reine

Inconnue. Probablement aussi voisine de l'ouvrière que pour nasuta.

   

Mâle

1,2-1 fi mm. Plus grand, plus sombre et plus poilu que celui de nasuta.

 

Décrit de Catalogne espagnole. Collingwood m'informe que la collec­tion du British Muséum en contient des exemplaires étiquetés « Marseille » et « Pyrénées ». Repris par moi sur les crêtes de la Sainte-Baume (Var), à 1 000 m d'altitude, donc sur un calcaire karstique analogue à celui des stations de P. nasula. Portugal. Sans doute répandu dans tout le sud de l'Europe, à moins que cette espèce ne soit ibéro-provençale.

Biologie

On ignore s'il y a de grosses ouvrières à jabot dilaté, mais leur présence est très probable. A la course, les grands individus à reflets bronzés ressemblent beaucoup à Cataglyphis cursor, ce qui est peut-être la cause de la rareté de ferreri en collection. Mais, si l'on voit les minuscules ouvrières de moins de 3 mm, à allure à'Acantholepis, on comprend de suite qu'il ne s'agit pas d'un Cataglyphis. Nid très superficiel, dans la terre meuble ou sous de petites pierres, probablement moins peuplé que ceux de nasuta. A la Sainte-Baume, ces nids faisaient environ 5 % des fourmilières locales, où les espèces dominantes étaientPheidole pallidula et Messor sancta. La végétation locale, assez dense et variée, même en août, doit fournir des aliments tout l'été à ces Fourmis, car elle est riche en plantes annuelles basses portant des Homoptères.

Bibliographie


LES FOURMIS D'EUROPE - FRANCIS BERNARD

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